Petit historique illusté sur les 150ch.

L'après seconde guerre mondiale provoque à tous les pays victimes un essor economique et social intense, entraînant pour le ferroviaire un important dévellopement du service public de première necessité.

La constructions massive de matériels roulant s'applique alors à toutes les catégories de services, aussi bien marchandises, voyageurs, grandes lignes que moyens trafiques.

C'est en 1946 que la SNCF ordonna l'étude de nouveaux autorails pour ses plus faibles artères auprès du constructeur Renault, réputé pour  ces automobiles et depuis peu, présent dans l'industrie ferroviaire.

Entre les actuels autobus sur rails , petits engins départementaux , DeDion, Billard, FNC, DeDietrich et Bugattis, le nouvel autorail se veut plus unis, légé, confortable, pratique à l'utilisation et à l'entretien.

 

En premier, la partie technique.

doc Renault

     Voici le premier autorail unifié type X 5010 fraîchement sortie des établissement Renault en 1947.  Le choix de conception des essieux moulés à batons hélicoïdaux donnera certainement le surnom "mobylette" donné par la suite à tous les 150ch.

  doc Renault

La serie se composera de 108 unitées divisée en 2 sous-series :

Les X5500 (sur le plan, en haut), porte à 4 vantaux et fermetures commandés.

Les X5800 ( en bas) se differencie des 5500 par les portes voyageurs coulissantes non commandées, l'aménagement interieur inversé sur l'axe central et bien d'autres petits détails.

doc SNCF

    X5800 à Clisson en 57            Y.Broncard

La cabine vue ici sous toutes ses coupes.    doc L.R.

La cabine, plus spatieuse que les Picassos comporte tous les élements de mise en route, de conduite et de securité requis. Un strapontin rangé sur la paroie de dos permettait à l'aide mécanicien ou éleve de s'installer au coté du conducteur. Les vitres assez  larges laissaient passer un peu trop de lumièrer les journées de forte chaleur entrainant des solides coups de soleil au personnel de conduite, ce problème fut remedier simplement en barbouillant celles-ci de bandes de peinture crème. Les leviers et pédale d'embrayage sont en prise directe sur la boîte de vitesse. Boîte à 4 rapports et disques d'embrayages à friction.

La cabine de conduite unique montée sur le pavillon au dessus du moteur donnera le meilleur panorama paysagé aux conducteurs, à la façon des vigies sur nos wagons serre-frein de l'époque.      P Barry

Une bonne vue sur la transmission mécanique, ici on apercoit l'arbre (au centre en haut) d'arrivée de l'effort moteur.  Seul l'essieu de gauche est moteur ! La mise en vitesse néssecite de la part du mécanicien un précieux savoir faire pour maintienir l'adhérence là ou les démarrages sur rails gras l'imposent.  O.Sol

 La motorisation provient comme pour nos Picassos des deux constructeurs Renault et Saurer. Ces moteurs de 6 cylindres en ligne font  respectivement 150ch (type 561)et 160ch (type BXDS).

 

Très Beau cliché pris sur une branche du triangle de Voguë en 1966.     P.Julien

Maquette grandeur nature de la cabine en juin 46.

                                A suivre ...

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